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Alors que les derniers mois ont été marqués par des élections fédérales et municipales ainsi que d’importants bouleversements économiques et sociaux sur fond de pandémie, certains courants se sont dessinés ou ont été accélérés et risquent de définir la prochaine année.
Voici un portrait des trois principaux défis qui s’imposeront aux organisations du Québec et des angles à considérer afin d’en faire des occasions de se distinguer favorablement.
Les organisations devront jongler avec la pénurie de talents
Selon le Conseil du patronat du Québec, 94 % des entreprises québécoises vivent des problèmes d’embauche de personnel. 430 entreprises disent avoir refusé des contrats et 39 % ont retardé des investissements.
Selon les projections de janvier 2019 de Retraite Québec, Le Québec comptera d’ailleurs une personne retraitée de plus toutes les huit minutes d’ici 2025.
Enfin, selon un sondage mené par Lighthouse Labs auprès de 1000 professionnels canadiens en mars 2021, 6 travailleurs sur 10 (57 %) ont évoqué un désir de changer d’emploi voire de carrière « si l’occasion leur en était donnée ».
Le défi semble titanesque. Il cache pourtant cette formidable occasion de se démarquer comme un employeur de choix soucieux de faire vivre à son premier public, ses employés, une expérience authentique et centrée sur des valeurs. En cette matière, les avenues sont nombreuses : programme de reconnaissance par les pairs, redéploiement d’événements importants, établissement de nouveaux rituels, valorisation des idées innovantes. La marque employeur propulsée par des communications externes, arrimées aux efforts des équipes RH, devient alors un levier impressionnant d’attraction de talent.
Il sera important de devenir son propre amplificateur
Encore trop d’organisations demeurent tributaires d’un temps d’antenne et d’un espace de journal sur lesquels elles n’ont que peu de contrôle pour relayer leurs messages. Les médias traditionnels se transforment : les effectifs sont réduits, le rythme s’accélère continuellement tandis que le cycle de vie d’une nouvelle se raccourcit.
Plus que jamais, nous avons l’obligation d’élaborer des stratégies multicanales pour faire entendre notre voix : relations publiques, publicité, numérique, marketing d’influence et communication interne.
Si les organisations ont compris toute la pertinence des plateformes numériques pour prolonger la durée de vie de leurs nouvelles, elles doivent maintenant réaliser qu’il leur faut aussi devenir leur propre diffuseur de contenus et envisager des avenues alternatives et complémentaires.
En cette matière, les baladodiffusions et les émissions Web constituent une innovation intéressante. L’idée? Aller à la rencontre de nos dirigeants, employés, clients, partenaires pour proposer une incursion en coulisses, raconter le secret de notre succès, démystifier un enjeu complexe, générer l’adhésion citoyenne, exposer ses valeurs et son engagement au sein de sa communauté.
Les organisations devront faire de la cybersécurité une priorité de tous les instants
Selon FCCQ et Aviséo, 41 % des entreprises au Québec pensent avoir été la cible d’une ou de plusieurs cyberattaques. On estime qu’à travers le monde, le volume de données corporatives a été multiplié par 18 dans la dernière décennie. Transformation numérique accélérée, décentralisation des réseaux, explosion du commerce en ligne, télétravail et visioconférences, pratiques de sécurité défaillantes : les cybermenaces se propagent très rapidement et peuvent paralyser totalement une organisation.
Lorsqu’on est visé par une cyberattaque, il faut communiquer clairement avec l’ensemble de ses parties prenantes. Des messages clairs livrés à des intervalles réguliers dans un esprit de transparence sont essentiels. Une communication de crise bien menée protège, et pourrait même renforcer, la réputation de l’entreprise.
D’ailleurs, le livre blanc sur la cybersécurité de NATIONAL détaille les meilleures pratiques que les organisations peuvent mettre en œuvre pour se préparer à un incident de cybersécurité.
Autres lettres de nos associés directeurs :
——— Serge Paquette était conseiller spécial au Cabinet de relations publiques NATIONAL