Soutenir vos employés alors que les restrictions liées à la COVID-19 se poursuivent
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Le jour de l’An a marqué le triste anniversaire du premier signalement d’une mystérieuse maladie à Wuhan, en Chine. Il est stupéfiant de constater tout ce qui est arrivé depuis. La pandémie de COVID-19 présente un bilan flagrant et dévastateur, ayant coûté la vie à plus de 1,8 million de personnes mondialement en date du début janvier. Ce qui est moins apparent, mais tout de même douloureux, c’est l’impact que la pandémie a eu sur notre santé mentale. Après tout, les êtres humains sont des êtres sociaux. Nous avons besoin de la même chose que le virus : des contacts interpersonnels fréquents.
Nous en sommes privés depuis quelque temps, et les résultats sont inquiétants. Un sondage mené au Québec en novembre révélait qu’un adulte sur quatre (et un jeune adulte sur deux) présentait des symptômes récurrents de trouble d’anxiété généralisée ou de dépressions majeures. Les impacts de ce phénomène sur notre bien-être sont bien réels, mais bien plus difficiles à percevoir que la fièvre ou le mal de gorge.
Les employeurs doivent être très conscients de cet impact invisible, mais important de la pandémie. Alors que plusieurs d’entre nous reprennent le travail en cette nouvelle année, les employeurs ne doivent pas tenir pour acquis que tous les maux sont désormais chose du passé. Les vaccins commencent à être distribués, ce qui est une bonne nouvelle, mais, selon les scénarios les plus probables, les mesures restrictives resteront en place pour plusieurs mois encore. La COVID-19 n’est pas derrière nous.
Ces facteurs font que ce retour au travail est plus difficile que les précédents. À l’habitude, nous revenons du congé en pleine forme avec enthousiasme et avec de nouvelles visées. Cette année, la plupart d’entre nous ne reviennent pas au bureau (dans le sens physique du terme) et ce contexte crée de l’isolement alors que nous traversons les mois les plus sombres et les plus froids de l’année. Comment les organisations peuvent-elles s’assurer que leurs employés se sentent soutenus et engagés alors que les restrictions se poursuivent? Comment peuvent-elles s’assurer que la santé des employés (physique et mentale) soit une priorité?
1. Analysez la situation.
Le contexte actuel est loin d’être facile à comprendre. Nous vivons de nouvelles circonstances et quiconque se targuerait d’avoir trouvé la solution parfaite serait malhonnête ou trop confiant. La première étape est de tâcher de comprendre ce que vivent les employés. Quelles sont leurs craintes? Qu’est-ce qu’ils anticipent? La meilleure façon de le savoir est de mener un sondage interne, un outil que l’équipe de NATIONAL a perfectionné et a utilisé avec beaucoup de succès depuis le début de la pandémie.
2. Personnalisez votre approche.
Le deuxième moyen, moins scientifique, mais tout aussi important est de « rencontrer les gens à mi-chemin ». Les approches uniques et indifférenciées ne servent personne. Certains gèrent bien l’isolement et d’autres ont beaucoup de difficulté à le vivre, souvent sans vous en faire part.
3. Trouvez de nouvelles routines.
Nos routines et résolutions habituelles du Nouvel An s’appliqueront mal au contexte actuel; mettez donc votre équipe au défi d’en trouver de nouvelles. Appelez-vous en prenant une marche au lieu d’opter pour les traditionnelles réunions vidéo en face à face, convenez de créneaux ou de jour exempts de réunions pour vous concentrer sur le travail, ou prenez un moment pour exprimer votre gratitude (personnelle ou professionnelle).
4. Encouragez la « candeur radicale » (radical candor).
Dans un contexte virtuel, il est parfois complexe d’avoir des discussions authentiques et constructives avec votre équipe, surtout parce que les discussions informelles peuvent paraître moins naturelles. Par contre, il importe plus que jamais d’encourager les conversations bidirectionnelles avec vos collègues dans le but ultime de vous pousser mutuellement à donner le meilleur de vous-mêmes.
Nous aurons naturellement tendance à vouloir oublier tout ce qui nous rappelle 2020 en cette nouvelle année. Il est vrai que la plupart des aspects mériteront d’être oubliés, mais il faudra continuer de s’occuper et de se préoccuper de la santé mentale de nos amis et de nos collègues. Retenons-le.
——— Braedon Clark était conseiller principal au Cabinet de relations publiques NATIONAL