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Sauvez la planète, plantez un pollueur! C’est de cette façon qu’une revue humoristique des années 90 définissait la lutte aux changements climatiques! Grand bien nous en fasse, la sensibilisation et la mobilisation ont beaucoup évolué depuis cette époque.
En effet, l’importance de prendre soin de notre environnement et de notre planète n’est plus à démontrer. Nous le vivons quotidiennement à des niveaux micros et macros. Bien que des citoyens, des écoles, des entreprises, des villes et des mouvements se mobilisent pour le Jour de la Terre, tous les 22 avril, les actions individuelles et collectives se vivent tous les jours de l’année.
Mais en ce Jour de la Terre, que pouvons-nous faire sans tomber dans l’écoblanchiment? Les problématiques sont multiples : réchauffement climatique, pénurie d’eau, disparition des abeilles, gaspillage alimentaire, îlots de chaleur et j’en passe.
Le Jour de la Terre se veut un moment dans l’année où nous pouvons prendre une pause pour réfléchir à ses comportements et aux actions positives qui peuvent être adoptées. Ce sont des résolutions du Nouvel An planétaire! On dit que chaque geste compte. Si, aujourd’hui, nous avons une personne de plus qui adopte le compostage, une ville de plus qui bannira les ustensiles en plastique ou une entreprise de plus qui favorisera la mobilité durable au sein de son personnel, ce sera ça de gagné! Toutes ces petites initiatives changeront notre quotidien et bénéficieront aux générations futures.
Car ces jeunes hériteront de cette planète et ils voient dans quel état nous la laisserons. Depuis leur naissance, ils assistent à bon nombre d’inondations, de feux de forêt, de tempêtes diverses et tout ceci, répète-t-on sans cesse, est causé par l’état dégradé de notre environnement. Ces catastrophes ont tellement marqué les plus jeunes générations qu’on parle maintenant d’écoanxiété. Selon un sondage Léger de 2021, 73 % des jeunes Québécois de 18 à 34 ans se considéreraient écoanxieux, c’est-à-dire inquiets de l’impact de nos comportements sur la planète.
Au Canada, nous avons beaucoup de chance par rapport à d’autres régions du monde. Pendant que certaines villes comme Barcelone rationnent leur eau potable, le Canada est le 3e pays au monde pour ses ressources d’eau douce renouvelables (12 % de son territoire). Pendant qu’Athènes flirte avec le titre de la capitale la plus chaude d’Europe en raison du manque d’espaces verts, on note que 87 % des Canadiens ont un arbre, un buisson ou une haie sur leur propriété. Le nombre d’arbres par personne au Canada est de 9000, l’un des ratios les plus élevés au monde.
Mais ces faits ne sont pas des acquis pour autant. Grâce à des journées comme le Jour de la Terre, il nous est possible de mettre en lumière des actions et des comportements visant à faire profiter les prochaines générations de la chance que nous avons eue.
Trois mots sont à retenir : Conscientisation, mobilisation et action. Pour agir, il faut le vouloir et il faut le savoir. Si maintenant, plus de 96 % des consommateurs apportent leur sac réutilisable à l’épicerie, il aura fallu une vision et une volonté d’agir pour que cela se concrétise.
Chez NATIONAL Montréal, cette conscientisation existe bel et bien. Nous avons adopté le recyclage (papier, canettes, piles), le compostage, nous avons de l’eau filtrée et non plus en bouteille, nous réduisons l’utilisation du papier à sa plus simple expression, nous avons une contribution substantielle de notre employeur qui finance nos titres mensuels de transport collectif et j’en passe.
Cette année, afin de souligner le Jour de la Terre, tous les collègues ont reçu une petite plante pour agrémenter leur bureau. Toutes et tous pourront prendre un petit moment pour se questionner et penser comment ils peuvent encore faire la différence. Chez NATIONAL, c’est le Jour de la Terre quotidiennement. Non seulement nous appliquons les meilleures pratiques au bureau, mais nous les partageons avec nos clients afin qu’ils déploient aussi ces actions en responsabilité sociale et environnementale des entreprises.
Les Turcs ont un proverbe très sage qui mérite d’être mentionné : « C’est en plantant des “Si” que “Rien” pousse ».
En d’autres mots, cessons d’hésiter et agissons avant qu’il ne soit trop tard.