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2018 saw its share of blunders, slip-ups and controversial declarations from political figures, who inevitably became the stars—and sometimes the jokes—of the traditional year-in-review shows.
Since the start of a new year is always a good time for resolutions, Julie-Anne Vien, partner at our Quebec City office, shares some tips to become a better communicator in 2019, based on some of the learnings from 2018’s infamous faux pas. (The article is in French.)
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L’année 2018 a été faste en bourdes, en dérapages et en déclarations controversées. Plusieurs candidats et élus ont fait la manchette pour de bonnes ou de mauvaises raisons et se sont ainsi retrouvés dans les bilans de fin d’année.
Profitez-en donc pour tirer des leçons de ces faux pas, et prenez comme résolution de devenir un meilleur communicateur en 2019.
Faire preuve de prudence sur les médias sociaux
Ils demeurent une formidable tribune pour passer votre message sans filtre et rejoindre votre public de manière chaleureuse et authentique. Or, ils recèlent aussi un potentiel explosif lorsqu’on agit sous le coup de l’émotion, qu’on est un peu trop vite sur la gâchette, qu’on se lance dans des guerres de mots ou qu’on les utilise comme son principal ou unique moyen de communication.
Bien que vous ayez de bonnes intentions, un tweet peut souvent mal tourner ou être mal interprété et le cas échéant, le message s’en trouve brouillé.
Ce qu’on retient de 2018 :
Les jeux de mots. Attention : ils peuvent se retourner contre vous.
La retenue. Ne faites pas de promesses que vous n’êtes pas certain de pouvoir tenir. Les écrits restent… et surtout, se propagent à vitesse grand V.
Et gare à la quantité de messages publiés. 3 400 tweets en une seule année? Trop, c’est comme pas assez… Et dans le lot, certains commentaires pourraient vous mettre dans l’eau chaude.
RÉSOLUTION : Cette année, je me tourne les pouces 7 fois avant de tweeter, publier ou commenter. Prenez le temps de bien penser au contexte et à l’interprétation potentielle de votre publication. Encore mieux, vérifiez avec un collègue ou un ami avant de l’envoyer. Un deuxième avis est toujours profitable!
Porter attention à son « contenant »
En communication, le contenant et le non-verbal comptent pour 93 % du message. Le contenu? Un maigre 7 %. C’est dire à quel point l’image et la tenue vestimentaire ont leur importance et envoient un message qui peut, parfois, détourner l’attention.
Ce qu’on retient de 2018 :
Nous sommes vus avant d’être entendus. Parfois, la tenue vestimentaire peut complètement parasiter une communication, voire envoyer un message contraire à celui que vous essayez de communiquer.
RÉSOLUTION : On aime l’expression anglaise « Dress for the part », qui implique d’incarner, dans le contenant (vos vêtements), la fonction que vous occupez ou celle à laquelle vous aspirez. Et dans le doute, la modération reste toujours une excellente option.
Prendre du recul pour éviter les pelures de bananes
Quelques pièges (pelures de bananes) à éviter:
L’improvisation (ou le patinage de fantaisie). On crée souvent nos propres crises. Parfois même, on les amplifie!
Le déni, surtout lorsqu’un fait ou une problématique fait consensus.
L’obsession d’avoir raison. Vaut mieux reconnaître la situation et s’engager à y travailler.
Le fameux « pas de commentaire ». Il donne toujours l’impression que vous avez quelque chose à cacher. Vous avez plutôt avantage à dire pourquoi vous ne pouvez pas commenter; ce qui est beaucoup plus transparent.
RÉSOLUTION : En 2019, soyons disciplinés et réfléchis. On demande à nos élus de réfléchir en direct, sur la place publique et de se positionner sur des enjeux complexes. Vous avez le droit de ne pas tout savoir et de prendre une question en délibéré plutôt que de « pédaler ». Bref, on essaie de ne pas « s’autopeluredebananiser ».
Prendre conscience de la force des mots
La communication constitue un formidable véhicule pour créer de l’impact, générer des émotions et rallier les troupes.
Cette année, on a eu droit :
Au discours inspirant et mobilisant d’Oprah Winfrey aux Golden Globes pour que plus jamais des femmes n’aient à dire « moi aussi » #metoo.
À Christine Blasey Ford qui s’est courageusement tenue debout pour s’opposer à la nomination de Brett Kavannagh comme juge à la Cour suprême.
À Colin Kaepernick qui est devenu le visage de Nike après avoir posé son genou au sol et choisi de défendre haut et fort ses valeurs.
RÉSOLUTION : En 2019, exit le « parler pour ne rien dire ». On veut davantage de ces moments qui nous transportent. Parce que l’authenticité, l’humilité et l’engagement méritent une place au quotidien, pas juste dans une revue de fin d’année.
Adapté d'une chronique réalisée le 6 janvier à l'émission Salut Bonjour Weekend.